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Sport et stress

À l’heure actuelle, la société souffre de deux grands maux. Le premier est la sédentarisation, ce qui se traduit par l’augmentation des maladies cardio-vasculaires, le surpoids ou encore les troubles rhumatismaux.

Le deuxième, est le stress, qui se traduit par de fortes tensions musculaires, limitant ainsi une bonne perception du schéma corporel et entraînant donc la perte de connaissance de ses propres capacités physiques (burn out, déchirures musculaires de fatigue, céphalées de tension…).

Les autorités de santé ont trouvé une solution pour le premier mal, en proposant des campagnes de préventions où l’on nous conseille certains aliments et la pratique sportive. Concernant, le deuxième mal, la solution la plus exploitée aujourd’hui est l’utilisation des anxiolytiques. Quel trou pour la sécurité sociale !

Or, il faut savoir que la pratique sportive (marche, monter les escaliers, vélo…) provoque une diminution significative des tensions musculaires. Mais pourquoi ?

En effet, dans un premier temps, le cerveau sécrète des endorphines pendant un exercice physique. Celles-ci envoient au cerveau une sensation de bien être provoquant un relâchement des muscles par des mécanismes divers et variés. Remarquons, que le taux d’endorphines est dépendant de l’intensité et de l’endurance de l’exercice, donc plus l’exercice est long ou intense plus il y a libération d’endorphines.

Dans un deuxième temps la pratique sportive favorise la libération de sérotonine, contrôlant l’humeur chez le patient. Nous observons en effet depuis quelques années, que les personnes dépressives souffrent d’un manque de sérotonine certain.
En conclusion, la pratique sportive est un très bon moyen pour se sentir mieux dans son corps, diminuer les états anxieux et affronter de manière plus positive et plus facile les contrariétés de la vie quotidienne.

Mais attention, il ne faut pas tomber dans les excès, trop de sport peut aussi favoriser des lésions corporelles (lombalgies, pathologies au niveau du genou, tendinites soit par hyper-sollicitation ou bien mouvements mal exécutés…).

La pratique sportive doit être comme l’alimentation : manger de tout mais en petite quantité !

Vous ressentirez les biens faits au travail, grâce à une meilleure gestion du stress, ainsi qu’à la maison, car vous serez plus patient.