Soigner le stress
Les traitements du stress
Le traitement du stress ne repose pas sur une seule et unique « molécule du bonheur ».
En fait traiter son stress c’est avant tout, outre prendre soin de soi, savoir faire confiance à un thérapeute et pas seulement à un thérapeute qui donne des médicaments.
D’autres formes de traitements existent qu’ils soient faits soit par des paramédicaux, soit par des spécialistes non médicaux de thérapies corporelles ou mentale. Sans oublier le sport !
Les thérapies - quelles sont-elles ?
La prise en charge psychologique du stress dans un but thérapeutique peut être faite de multiples manières. Mais les deux formes de thérapies qui semblent les plus efficaces sont :
D’une part les thérapies d’inspiration analytique
D’autre part les thérapies beaucoup plus récentes cognitivo-comportementales (TCC)
Les premières, dérivées de la psychanalyse sont en fait des prises en charge d’aide portant sur le ressenti du stress et son éventuelle origine intérieure dans l’histoire personnelle de chaque stressé.
Elles peuvent êtres pratiquées par tout psychothérapeute diplômé et en général ne sont pas remboursées (bien que certaines mutuelles acceptent de les prendre en charge). Elles s’étalent en général sur un laps de temps assez long avec une fréquence d’environ 1 à 3 fois par semaine.
Les secondes, plutôt pratiquées par des psychiatres sont d’origine américaines et elles portent beaucoup plus sur la façon de gérer le stress et d’adapter son comportement aux situations stressantes (Coping).
Les TCC sont quant à elles d’une durée beaucoup plus courtes (de l’ordre de quelques mois et sont souvent remboursées puisque ce sont majoritairement des médecins psychiatre qui les pratiquent).
Qu’est-ce que sont les psychothérapies ?
Gérer le stress, la douleur et leurs impacts sur la vie de famille, la vie professionnelle et la vie sociale peut demander l’aide d’un professionnel comme soutien psychologique.
On fait souvent l’amalgame entre les différents « psys », voyons donc quels sont leurs différences :
Les psychiatres : c’est un médecin spécialiste qui peut à la fois vous aider de façon psychologique et/ou vous établir une ordonnance de médicaments.
S’il est conventionné, les remboursements sont pris en charge par la sécurité sociale et les mutuelles mais seulement s’il est en « secteur 1 », car s’il est en « secteur 2 », dit à honoraires libres, il peut pratiquer des dépassements d’honoraires.
Une consultation dure en général une demi-heure.
Les psychologues : sont titulaires d’un diplôme reconnu, obtenu âpres cinq ans d’études. Quand ils voient un malade ont parle alors de « séance » qui dure de 30mn à 45mn.
Les psychanalystes : quant à eux n’ont pas de diplômes officiels. Ils doivent donc faire partie d’une association ou d’une société savante de psychanalyse qui soit reconnue (attention aux arnaques). Une séance dure environ 45mn.
Le titre de psychothérapeute est quant à lui soumis à approbation. Psychiatres, psychologues et psychanalystes ne peuvent s’en prévaloir que s’ils ont cet agrément.
Les psychothérapies psychanalytiques
A la fin du 19e siècle, Sigmund Freud, neurologue viennois, découvre l’Inconscient et ses conflits, ainsi que la sexualité infantile. Il crée alors une méthode d’investigation approfondie de la psyché : la psychanalyse.La parole est ici utilisée comme vecteur thérapeutique, afin de révéler et comprendre les causes d’une souffrance psychique.
Loin d’être une pâle copie de la cure psychanalytique, Sigmund Freud décide de créer une méthode adaptée à un plus grand nombre de troubles.
Méthode qui mêlerait « l’or pur de la psychanalyse » aux différents composants « du cuivre de la psychothérapie ».
Cette méthode a pour objectif de révéler au sujet sa vie psychique inconsciente. Contrairement au T.C.C., il ne s’agit pas d’éradiquer impérativement le symptôme, mais de comprendre son cheminement, son origine. Le symptôme est perçu comme une production psychique. Dans cette optique, sa seule prise en compte n’est pas suffisante pour établir un diagnostic psychopathologique.
C’est le psychothérapeute qui, après avoir évalué l’organisation du fonctionnement psychique du sujet, posera l’indication thérapeutique, c’est à dire le protocole thérapeutique et la prise en charge.
Par ailleurs, l’analyse, l’interprétation du transfert et des résistances au traitement (soit au changement psychique), sont essentielles et constituent les deux grands leviers de ce type de psychothérapie.
Le cadre diffère de la cure-type, notamment :
Alors que la cure analytique est non directive, la psychothérapie est elle semi-directive, et comporte des interventions et de la suggestion. Le rythme des séances est moins soutenu, soit une à deux par semaine.
La durée du processus peut varier de quelques mois à quelques années. La position face à face entre le consultant et le psychothérapeute, implique des échanges perceptifs, qui influencent grandement le cours de la psychothérapie. Cette situation duelle est jugée moins anxiogène pour bon nombre de sujets.
La relation thérapeute-patient est primordiale, et doit être basée sur la confiance.
C’est aussi ce que l’on nomme « l’alliance thérapeutique ».
En effet, lorsque le patient sent l’investissement de son psychothérapeute, c’est déjà en soi un pas vers le mieux-être. La personnalité même de l’analyste entre fortement en jeu.
C’est la raison pour laquelle, avant de s’engager dans un travail sur soi, mieux vaut prendre un temps de réflexion. Car la démarche psychothérapique n’est pas anodine, et doit résulter d’une décision personnelle, librement choisie et adaptée à sa propre problématique.
Les psychothérapies psychanalytiques sont, notamment, une bonne indication pour le traitement de l’anxiété, d’un sentiment d’insécurité interne.
Le psychothérapeute incitera le sujet à découvrir l’origine de son stress, grâce au travail d’appropriation de sa vie psychique inconsciente, qui le mènera au coeur de son histoire singulière.
Le but étant d’accéder à l’autonomie psychique.
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