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Notre rapport avec la voiture

La voiture, en elle-même ou dans son mode de production, a été d’une aide notoire pour la société du siècle passé. Actuellement, elle fait partie intégrante de notre mode de vie. Ces derniers temps, elle est un peu décriée pour son impact sur l’environnement et la saturation du milieu urbain.

Les débuts

Les sociétés occidentales dépendent de la voiture. Pourtant cet outil de transport n’est démocratisé que depuis moins d’un siècle. Cette généralisation a eu lieu grâce à un homme qui se prénommait Henri. Il donna d’ailleurs son nom à sa marque de voiture. Il eut l’idée de produire des véhicules à la chaîne, ce qui avait l’avantage de réduire les coûts. Le montage suivait un processus précis qui faisait circuler le produit tout au long d’un circuit bien rodé et efficace. On pouvait fabriquer plus rapidement, assurer la qualité.

Étonnamment, Ford, puisque c’est de lui que l’on parle, réussit à augmenter le salaire de ses ouvriers de manière à ce qu’ils touchent deux fois plus qu’un salarié de la même catégorie dans une autre usine. Et pourtant il faisait encore des profits faramineux. Quatre mois de rémunération étaient suffisants pour le prolétaire afin de se procurer une Ford T, ce qui est une chose impossible pour celui qui touche un SMIG de nos jours.

Bien entendu, le véhicule est donné dans sa forme la plus simple. Les options qui sont aujourd’hui devenues classiques dans une voiture produite en série n’existaient pas encore. Il s’agissait d’une voiture qui servait pour se déplacer d’un point A vers un point B. D’ailleurs, à quoi pourrait-elle servir de plus ? Même maintenant, les véhicules en entrée de gamme ne sont pas destinés pour les courses automobiles ou pour se pavaner ostentatoirement dans des salons spécialisés.

La voiture de nos jours

La caisse d’aujourd’hui, du moins celle de monsieur tout le monde, tient un rôle similaire à celui de la Ford T à son époque. On s’en sert pour aller au travail, faire les courses ou emmener les enfants à l’école. Son prix accessible limite l’installation des différentes technologies modernes que l’on trouve sur les voitures de luxe. Bien sûr, comme l’industrie se modernise, on peut avoir des équipements de confort minimal, comme la climatisation ou les vitres électriques et les jantes alu auto sport, mais la voiture du prolétaire n’est jamais équipée avec du matériel dernier cri.

Sécurité et maniabilité sont améliorées par les ingénieurs, pour respecter les normes en vigueur, mais si on veut de la performance et de l’assurance, il faut avoir des atouts financiers assez importants. Pour ceux qui aiment les voitures et qui n’ont pas les moyens, acheter d’occasion et travailler dessus en y consacrant du temps et de l’argent est la seule solution pour posséder un exemplaire dont on peut être fier. Aujourd’hui, on veut réduire le nombre de véhicules qui circulent, on prône le covoiturage et on encourage les moyens de transport vert, comme le vélo.