Massage contre le stress

La relaxation par le massage

Le massage à des fins thérapeutiques ou de médecine préventive est pratiqué depuis des millénaires.
Technique privilégiée de l’Ayurveda – enseignement hindou sur l’art de vivre vieux et en bonne santé – de la médecine chinoise, ou encore du bien-être dans l’Antiquité gréco-romaine, il relève de la physiothérapie, c’est-à-dire qu’il utilise un moyen naturel pour soulager les maux : nos mains.
Le massage constitue donc une thérapie douce dont les effets relaxants sont avérés.

En effet, en stimulant les quelques 5 millions de cellules sensorielles situées à la surface de notre peau, il agit par voie réflexe sur le système nerveux et aide ainsi le corps à actionner des mécanismes d’autorégulation. Par ailleurs, en agissant sur la circulation du sang et de la lymphe, il permet de décontracter les muscles et de diminuer les tensions.

Mais, au-delà de cette explication médicale, il en existe une autre d’ordre psychologique : en touchant toutes les parties de son corps, le masseur révèle au receveur ce corps dans sa globalité. L’image de soi n’est plus morcelée mais « intégrée ». Il en ressort un sentiment de réassurance, de sécurité, et d’amour de soi qui procure….de la détente.
Ainsi, après avoir éprouvé une impression de lourdeur pour s’être abandonné aux mains du masseur, le receveur parvient à lâcher prise et se sent léger à la fin du massage. Il peut même lui arriver de s’endormir, signe d’une grande détente du corps et de l’esprit.

Pour en revenir à l’approche la plus simple –mais non simpliste – du massage, il faut rappeler que le toucher, et donc le contact, revêt pour l’être humain une importance vitale. C’est par notre expérience tactile que nous découvrons le monde. C’est grâce aux caresses et à la chaleur de nos parents que nous grandissons dans un climat de confiance. Aussi, par le lien qui s’établit entre le masseur et le receveur, par la générosité de son geste, par l’attention bienveillante qu’il lui porte, le receveur se détend sous les effets apaisants du massage.

Je m’arrête là, car le massage n’est ni un concept ni une démarche intellectuelle, sur laquelle écrire des pages. C’est un ressenti… à vivre plutôt qu’à lire !