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Les troubles du rythme cardiaque

Le coeur et le système circulatoire sont les premiers parmi tous les organes à traduire les émotions de manière perceptible, aussi bien dans la réalité psychosomatique que dans le langage courant, lequel en fait le siège de l’affectivité.

Il est très sensible aux mécanismes du stress.

On sait que la fréquence des battements cardiaques augmente avec l’angoisse ou la colère, de même qu’à l’effort, dès son anticipation.

Des enregistrements simultanés de l’activité électrique du coeur, du cerveau et du muscle ont montré que des stress psychologiques - l’anticipation d’un conflit ou même la simple évocation d’un sujet conflictuel - agissaient sur la contraction du muscle cardiaque, sur ses pulsations et sur la tension artérielle.
De même, sous hypnose, la suggestion d’un travail pénible peut faire augmenter la fréquence cardiaque jusqu’à 150 battements/minute...

Ces réponses de l’appareil cardio-vasculaire au stress psycho-émotionnel sont considérées comme normales lorsqu’elles sont de courte durée et adaptées, c’est-à-dire lorsque le stress peut être dominé. Dès que la cause du stress disparaît, une période de relaxation compensatoire, dite « réponse de relaxation », succède à la phase d’alarme.

La succession trop rapide d’une réaction de stress classique (mobilisation de l’organisme pour fuir ou lutter, activation du système nerveux sympathique) et d’un mécanisme inverse « de perte de l’instinct de conservation » (activation excessive du système parasympathique) serait responsable des troubles du rythme cardiaque.

C’est le rôle et la responsabilité de l’entourage et des médecins traitants que de prévoir, et de prévenir, de tels effets de stress extrêmes lors des périodes importantes de la vie (retraite, deuil et anniversaire du décès d’un être cher, situations de stress social...) des individus connus pour être plus vulnérables au stress émotionnel.