Le temps de déconnecter !
Nouvelles sensations de vacances
Au-delà de l’excitation de voyager, de partir vers de nouvelles terres inconnues, il y a une autre sensation que je ressens : le bien-être, que dis-je, l’extase quand je suis en vacances. Le petit dilemme, c’est que cela se produit plusieurs jours après mon arrivée, le temps de parvenir à lâcher prise !
Car il faut bien le dire, quand j’arrive enfin sur mon lieu de villégiature, je ne suis pas encore en mode opérationnel « Vacances ».
Je suis partie stressée car il a fallu que je finisse tout mon travail et ne pas laisser toute la m… à mes chers collègues qui eux, ne sont pas encore en congés.
J’ai couru durant les pauses de midi ou le soir pour finir toutes les formalités administratives (passeport, visa…), faire les éventuels vaccins qu’exigent certaines destinations, acheter les crèmes solaires, le chapeau ou les lunettes de soleil que je ne retrouve évidemment pas dans le petit carton « Spécial Vacances », trouver une bonne âme pour garder mon chat et arroser les plantes…
Alors certes, quand j’arrive sur mon lieu de paradis tant rêvé, je suis un peu au bout du rouleau ! Il me faut quelques jours pour m’habituer à être en vacances, à prendre un autre rythme, à enfin profiter.
Et puis, le 5ème jour, je vais à la plage (un peu comme tous les jours, c’est le nouveau tempo des vacances…) mais là, c’est différent ! Je ne sais pas pourquoi mais tout d’un coup, je suis VRAIMENT en vacances. Je retrouve une douce sensation de laisser-aller. Je traîne les pieds dans le hall de l’hôtel, je traîne les pieds pour traverser la terrasse de la piscine afin d’accéder à la plage.
Le soleil est tout d’un coup bon et bienveillant sur ma peau, je marche sur ce beau sable blanc, doux comme de la farine, il enveloppe d’une douce chaleur mes petits petons qui s’y glissent.
Je choisis un transat couleur jaune soleil juste en-dessous d’un magnifique palmier au vert flamboyant et même si une noix de coco me tombait sur la tête, je suis ailleurs, complètement ailleurs et complètement désarmée.
Allongée sur ma chaise longue, mes yeux se ferment et un petit vent à peine frais vient rafraîchir ma peau, les effluves marines remplissent et purifient mes poumons de parisienne. Je me laisse aller pour de bon et c’est trop bon !!!
J’ouvre les yeux et là, un ciel d’un bleu intense, immense comme une voûte au-dessus de moi remplit l’horizon, les branches du beau palmier vert tendre s’agitent doucement au-dessus de ma tête, la mer scintille au loin, la douce musique du bar près de la piscine arrive jusqu’à mes oreilles… et je pars, je pars au pays des rêves, au paradis.
Dommage pour moi, il me reste plus que 2 jours avant le retour en avion vers Paname :-( . Quelle idiote je suis (pour rester polie :-) ) de n’avoir réservé qu’une seule semaine de vacances… La prochaine fois, ça sera 2 au GRAND minimum.