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Le colon irritable

Lorsque les médecins parlent de « côlon irritable » ou de « colopathie fonctionnelle », il s’agit dans
80 % des cas d’une colite et dans 20 % des cas d’une diarrhée. 6 % de la population souffre de constipation (avec une forte prédominance féminine) et 20 % des sujets âgés.

Le diagnostic de constipation est difficile à établir vu l’imprécision et le caractère subjectif de sa définition.
La meilleure description de ce trouble se résume en cette phrase : « Aller à la selle est un problème. »

Cela est souvent compliqué par la prise en automédication et, souvent non avoué, de laxatifs drastiques à base de séné, de rhubarbe, « de plantes ». De suppositoires et de médicaments (pour le foie).

Les deux causes réelles de la constipation sont les mauvaises habitudes alimentaires et le défaut d’éducation sanitaire. La diminution des apports en eau, l’ingestion d’aliments riches en calories et sans résidu (les sucres et les graisses) et les restrictions liées à des interdits ou à la vogue des « régimes alimentaires » peuvent être à l’origine d’une constipation.

Par ailleurs, aller à la selle constitue, pour la plupart des individus, une corvée.

La fréquence de la prise de laxatifs (50 % d’entre eux étant dangereux) est très élevée : un Français sur cinq et deux Françaises sur cinq y ont recours, soit au total dix-huit millions de personnes.

L’absence d’activité physique, la sédentarité (la constipation est plus fréquente chez le citadin et l’intellectuel que chez l’individu qui vit en milieu rural et le manuel), la consommation excessive de médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs, diurétiques), et le surmenage professionnel, sont des facteurs importants de la survenue d’une constipation.

Ces douleurs sont le reflet de troubles de la motilité intestinale. Elles peuvent survenir isolément, ou avec des ballonnements et des gaz en réponse à une contrariété, un conflit, conscient ou inconscient.
30 % des crises d’appendicite opérées seraient dues en réalité à des troubles fonctionnels du tube digestif et non à une inflammation de l’appendice.

Elles peuvent être chroniques, s’associant avec de la diarrhée ou une constipation, voire avec une alternance des deux, et dégénèrent alors en une colopathie spasmodique, maladie fonctionnelle liée à des tendances dépressives : insatisfaction chronique, sentiment que l’avenir est sans espoir...

Tous ces troubles digestifs fonctionnels, peuvent s’améliorer et même disparaître, si on traite le stress qui en est la cause.