La fibromyalgie
Ainsi appelée, du latin Fibra (fibre) et du Grec Myo (muscle) et Algos (douleur) depuis 1976, la fibromyalgie est maintenant reconnue comme une véritable maladie à part entière (alors que, comme la migraine, cette prédominance féminine avait fait qu’elle était considérée depuis le 18eme siècle comme une « hystérie féminine »).
Le diagnostic repose sur la sensation douloureuse permanente d’au maximum 18 points de l’organisme (sternum, hanche, épaules, coudes…) souvent associé à une grande fatigue chronique (elle peut même entraîner une incapacité de travail chez 10 à 30% des personnes touchées).
Les douleurs sont à type de sensations de brûlure, de coups, d’arrachages des muscles et des tendons notamment au niveau du dos, des jambes et des bras.
S’y associent de grands troubles chrono-biologiques, que le stress induit avec un sommeil très perturbé et non réparateur, une fatigue psychique et physique avec irritabilité et pensées suicidaires constantes.
Les patients décrivent la sensation d’avoir le corps « rouillé ».
L’origine de la fibromyalgie sur le plan biologique serait une hyper sécrétion d’un neurotransmetteur lié spécifiquement à la douleur, la substance P (P pour Pain, douleur en anglais) et à l’inverse une diminution des autres neurotransmetteurs qui jouent un rôle anti douleurs naturel tel que la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine sont beaucoup plus bas que la normale.
Le coût pour la société et donc lourd puisque presque 4% des femmes en sont atteintes (contre 0.5% des hommes).
Le stress est responsable et augmente la quasi-totalité des troubles douloureux et psychologiques ainsi que ceux du sommeil associé à des troubles gastro-intestinaux.
Il doit donc être particulièrement bien pris en charge dans le traitement de cette affection.
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