LA MÉNOPAUSE
LA MÉNOPAUSE : QUELQUES CHIFFRES
Il y a en France plus de dix millions de femmes qui sont ménopausées dont cinq millions ont plus de 65 ans.
Chaque année avec l’arrivée à l’âge de la ménopause des générations issues du « baby boom » plus de 400.000 atteignent la cinquantaine.
L’espérance de vie d’une femme de 50 ans est actuellement d’environ 33/34 ans , soit pratiquement autant que sa période d’activité génitale.
Une française de 50 ans sur 4 atteindra 90 ans et la moitié des petites filles qui naissent actuellement sera centenaire .
Cet accroissement de la longévité va entraîner une augmentation de certaines pathologies comme l’ ostéoporose par exemplaire, liée à une carence en estrogènes les maladies coronariennes et la maladie d’Alzheimer.
Il y a actuellement en France environ 17 % de femmes qui bénéficient d’un traitement hormonal substitutif représentant près de 1.700.000 personnes soit 38% entre 50 et 65 ans et environ 2% au-delà de 65 ans.
Nombre d’entre elles l’arrêtent en moins de 2 ans.
L’observance est le véritable maillon faible des traitements hormonaux substitutifs.
Ces chiffres en diminution sont la conséquence de la publication des études de la Women Health Institute et de la Women Million Study.
L’ostéoporose « épidémie silencieuse » est un véritable fléau :
Après 50 ans : Plus d’ 1 femme sur 3 aura une fracture due à l’ostéoporose
A 65 ans : 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose
A 80 ans : 70 % des femmes souffrent d’ostéoporose
La ménopause en bref
Pour toutes les femmes, la ménopause , entraîne l’arrêt de la procréation, provoquant le plus souvent une remise en question, voire une véritable perte de confiance en soi. Cet événement incontournable est fréquemment vécu comme une perte de la féminité.
Ce phénomène « naturel » se traduit par un certain nombre de malaises : bouffées de chaleur, fatigue intense, insomnies, déprime et bien sûr, prise de poids ! ! !
Combien d’entre elles les ont subis en silence ?
Trop de tabous subsistent encore autour de ce formidable bouleversement hormonal.
Une prise en charge de sa santé est indispensable grâce à une concertation régulière avec son médecin.
CONSULTEZ VOTRE MEDECIN DES LA PÉRIMENOPAUSE
De nombreuses solutions existent pour améliorer sa qualité de vie.
Traiter la ménopause, c’est supprimer la plupart de ces troubles, ralentir les méfaits du vieillissement et profiter des progrès de la science.
Remplacer ce que la Nature ne fabrique plus ? POURQUOI PAS !
Le THS est particulièrement efficace dans le traitement des bouffées de chaleur qui affectent 85% de femmes à la ménopause.
Prescrit surtout dans les pays occidentaux depuis plus de 30 ans, le Traitement Hormonal Substitutif (THS) fait l’objet aujourd’hui de nombreuses polémiques.
A noter : les femmes médecins font confiance au THS : dans une étude suédoise, Mattsson rapporte que si 35% des Suédoises de 55 ans utilisent un THS, ce pourcentage monte à 68% chez les femmes conjointes de généralistes, 72% chez les femmes médecins généralistes, 86% chez les conjointes de gynécologues et même 88% chez les femmes gynécologues. Issacs rapporte que les femmes médecins britanniques qui se traitent suivent le traitement plus longtemps : 71% plus de 5 ans et 58% plus de 10 ans. Le pourcentage important de femmes traitées dans les populations médicales et paramédicales traduit une bonne information et un accès facilité aux soins. A la fois usagères et prescriptrices de traitements hormonaux, ces femmes médecins constituent un exemple encourageant et rassurant pour l’ensemble de la population féminine
RÉSUMONS-NOUS
Le traitement hormonal substitutif de la ménopause, permet d’améliorer votre qualité de vie. Il ne constitue pas une obligation, mais un choix : il doit être personnalisé et adapté à chaque femme, et motivé par des bénéfices attendus et identifiés en fonction de chaque cas individuel. Enfin, ses bénéfices et ses risques devront être régulièrement réévalués. Ceci suppose que vous soyez informée de ses avantages et de ses inconvénients. Ne vivez pas avec des idées fausses.
C’est un véritable contrat de confiance qui doit s’instaurer avec son médecin dès le début de la périménopause.
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