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L’hypertension artérielle

Elle se définit comme une élévation durable de la tension artérielle, indépendante de la position du malade (couché ou debout). On considère comme pathologiques des valeurs qui dépassent 14/9,5 cm Hg (pression du mercure) au-dessous de quarante ans et 16/9,5 cm Hg au-dessus de quarante ans (chiffres retenus par l’Organisation mondiale de la santé).

Pour que l’hypertension artérielle s’installe, plusieurs facteurs doivent se conjuguer : outre les facteurs héréditaires et alimentaires, mal connus, le stress joue vraisemblablement un rôle de tout premier plan.

L’importance du stress socio-économique et culturel existe : les populations urbaines ont des taux de tension artérielle et de mortalité dus à une maladie hypertensive plus élevés que les populations rurales.

Le stress professionnel joue un rôle essentiel - l’hypertension artérielle est presque moitié moindre chez les cadres que chez les travailleurs de force ou les employés - de même que les nuisances sur le lieu de travail (notamment le bruit). On retrouve certains traits psychologiques communs chez les individus atteints d’hypertension artérielle.

Il s’agit avant tout de l’ambivalence, de la difficulté à exprimer son désir d’indépendance, son agressivité ou, à l’inverse, son besoin de dépendance affective : dans ce dilemme, le sujet se sent vulnérable, prêt à se défendre, mais n’ose jamais déclencher l’agressivité qui pourrait lui sembler nécessaire, et lutte constamment contre ses sentiments violents et ses inhibitions.
Comme l’hypertension est souvent déterminée par un stress psycho-émotionnel dont le sujet n’est pas conscient, les psychothérapies ont des effets très positifs dans le traitement de cette affection, et ce d’autant plus que celle-ci est récente (moins de deux ans) et que les sujets sont relativement jeunes (moins de trente-cinq ans).