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L’asthme

Affection psychosomatique sévère, l’asthme est l’exemple même de la maladie liée au stress psycho émotionnel, lequel conditionne l’apparition, l’évolution et surtout le déclenchement des crises.

L’asthme se caractérise par des crises d’essoufflement, dues à un rétrécissement plus ou moins diffus des bronches, qui occasionne une gêne à l’expiration.

Entre les accès, tout peut revenir à la normale mais il arrive aussi qu’un certain degré d’obstruction bronchique persiste (favorisant les infections et aboutissant, après plusieurs années d’évolution, à une insuffisance respiratoire).

Plusieurs facteurs doivent coïncider pour qu’une maladie asthmatique apparaisse.

La condition préliminaire, est l’existence d’un terrain héréditaire fragilisant : une sensibilité particulière des bronches, qui réagissent de manière excessive aux agressions de l’organisme, qu’elles soient infectieuses, allergiques (poussières, pollens, poils d’animaux, pollution atmosphérique) ou psycho-émotionnelles.

La deuxième condition est un mauvais fonctionnement du système immunitaire, qui accroît la sensibilité aux infections, d’une part, et aux allergies, d’autre part, deux facteurs qui sont la cause la plus fréquente des maladies asthmatiques et qui sont fortement influencés par le stress psycho-émotionnel.

La troisième condition est l’existence d’un agent déclenchant : un effort physique, la rencontre soudaine avec une substance provoquant une allergie, une infection respiratoire...

Bien souvent, le grand responsable des crises est d’ordre psycho-émotionnel : un conflit affectif, une émotion ou même la suggestion peuvent entraîner une crise (la simple vue d’un chat peut, par exemple, déclencher une crise d’asthme chez un sujet allergique aux poils de cet animal...).

L’évolution de la maladie asthmatique est capricieuse et imprévisible ; elle est souvent liée aux événements de la vie du patient. Toutes les thérapeutiques du stress peuvent avoir un retentissement bénéfique sur l’asthme, voire le guérir (n’oublions pas que beaucoup d’asthmes guérissent spontanément au cours de leur évolution, témoignage du « pouvoir curatif de la nature »).

Le traitement médicamenteux ne doit pas pour autant être négligé : les dilatateurs bronchiques, les antibiotiques et la désensibilisation chez les allergiques ont une efficacité réelle. Seuls ces traitements permettent d’éviter les conséquences graves à moyen et long terme de l’asthme sur l’appareil respiratoire (bronchite chronique, insuffisance respiratoire).