Cuisiner comme dans l’ancien temps
Il n’est pas rare lorsque j’attends pour passer à la caisse de l’épicerie, une personne commente le contenu de mon panier. Ils me parlent souvent de la grande quantité d’aliments que j’achète. Je soupçonne les plus perspicaces de constater que j’achète surtout des aliments peu ou pas transformés. À n’en pas douter, mon alimentation va à l’encontre de la tendance actuelle.
Maintenant, je cuisine beaucoup et même énormément. Notre famille, et peut-être la vôtre, compose avec suffisamment de contraintes alimentaires pour qu’il soit quasiment impossible de consommer les mets préparés offerts avec abondance dans les supermarchés. Je cuisine un peu comme ma grand-mère le faisait même si je vis à l’ère des produits alimentaires transformés.
Ça n’a pas toujours été comme ça et même loin de là. Dans ma vie d’avant les allergies alimentaires, je n’avais ni talent ni intérêt particulier pour cuisiner. Le savoir-faire culinaire s’est perdu. Devant l’éventualité de manger ennuyant et de me priver de certains aliments, j’ai dû apprendre à cuisiner et renouer avec la tradition.
Cette quête de savoir-faire m’a amenée à découvrir sur le Web de nombreux cuisiniers et cuisinières qui n’hésitent pas à s’entraider généreusement. En partageant leurs connaissances, ils sont de véritables gardiens de la tradition. C’est ma grand-mère qui serait contente mais qui n’en reviendrait pas de voir ce qu’on peut faire avec un ordinateur.
Source : lesallergiesalimentaires.com