Connaître les rythmes de son corps
La chronobiologie est la science qui permet d’inscrire l’homme dans sa dimension temporelle.
En ce qui concerne le stress il faut savoir que nous sommes, de façon innée, rythmé par des horloges internes qui sont essentiellement les glandes surrénales (au dessus de reins) et la glande pinéale (au sommet du cerveau).
Cette dernière sécrète la neuro-hormone qui régule notre sommeil c’est-à-dire la mélatonine alors que la première sécrète au tout début de la journée le cortisol, qui est l’élément essentiel pour notre organiste pour agir et réagir aux facteurs de stress de la vie courante.
Cette sécrétion de corticoïdes a pour but de mettre notre corps en éveil, prêt à l’action et à affronter les différentes étapes tout au long de la journée.
C’est pourquoi lorsque la vie quotidienne devient trop stressante la sécrétion de cortisol ne parvient plus à contre balancer les éléments négatifs qui se présentent à nous et va même jusqu’à induire des lésions dans notre corps.
On comprendra donc ainsi facilement qu’il est plus conseillé de prendre, en cas de stress continu, un médicament régulant les mécanismes interne du stress, notamment au niveau de deux neuro-hormones qui sont sécrétées elles aussi au petit matin, l’adrénaline et la noradrénaline.
A elles deux, elles nous permettent de réagir de façon adapté devant un stress (par exemple accélération du rythme cardiaque avec préparation à l’effort en cas de danger), mais cette sécrétion si elle devient permanente entraîne elle aussi des manifestations pathologiques notamment cardiovasculaires, digestives ou nerveuses.
Des médicaments tels que les bétabloquants (qui jouent sur les fibres nerveuses réagissant à ces deux hormones) seront donc plus indiqués le matin, plutôt qu’à un autre moment de la journée et particulièrement quant ils sont administrés en libération prolongé, c’est-à-dire à petites doses égales tout au long de la journée.
Les autres médicaments antistress qui sont surtout ce que l’on appel des anxiolytiques ne devraient être pris que de façons espacés lors de crises de stress et donc pas de façon régulière (risque de dépendance, d’accoutumance ; les Français sont les premiers consommateurs mondiaux de ce type de molécules qui ne sont pas sans effets secondaires).
Préférons leurs donc les molécules plus naturelles à base de plantes par exemple ou les thérapies anti-stress non médicamenteuses (relaxation, méditation etc..), c’est donc cela qu’on appel la chronothérapie, c’est-à-dire l’utilisation des différentes substances agissant bénéfiquement sur le corps humain si elles sont prises au bon moment (par exemple l’estomac et particulièrement acide le soir, c’est donc au coucher que les protecteur de la muqueuse gastrique seront les plus efficaces).