Comment soigner le stress

Médicaments et stress

Les traitements médicamenteux sont de trois types :

1- Ceux qui sont des anxiolytiques à base de benzodiazépines (classe thérapeutique dont un des premiers éléments à été le Valium).

Sont efficaces mais ils peuvent entraîner dépendance et accoutumance.
Les français en sont les premiers consommateurs au monde ! Ils représentent surtout un traitement de facilité qui est donc beaucoup trop employé. Sur une durée brève leurs prescriptions – ils ne sont délivrés que sur ordonnance médicale – peut cependant être utile.

2- Les sédatifs « nervins » ou tranquillisants non benzodiazépiniques.

Il s’agit de molécules calmantes sur l’anxiété mais dénuées des effets indésirables des benzodiazépines. Ils n’entrainent donc que très rarement dépendance et accoutumance.
Ils ne sont eux aussi que délivrés que sur ordonnance et leurs durée de prescription doit être relativement limitée dans le temps.

3- Les bêtas bloquants.

Ces molécules étaient à l’initiale destinées à certaines affections cardiaques (hypertension artérielle) mais on a découvert qu’elles avaient aussi une action anti stress assez remarquable. Là aussi les bêtas bloquants ne sont délivrés que sur prescription d’un médecin, mais leur durée d’utilisation n’est pas limitée dans le temps puisqu’ils n’entrainent ni dépendance et accoutumance. Par sécurité il vaut mieux toutefois n’employer ces derniers qu’à doses légères.

Les plantes, la phytothérapie

Quand les plantes peuvent vous aider à lutter contre le stress…

Chaque individu a sa propre sensibilité au stress selon son vécu, sa personnalité, son environnement et adoptera, de fait, ses propres solutions pour y faire face : certains trouveront refuge dans la consommation d’anxiolytiques et de somnifères pour soulager leur anxiété et résoudre leurs troubles du sommeil.

S’ils s’avèrent souvent efficaces, ces traitements chimiques présentent, cependant, d’importants inconvénients.
D’une part, ils exposent l’organisme à une certaine dépendance. D’autre part, l’accoutumance qui se crée au fil du temps provoque une diminution des effets recherchés, contraignant à augmenter les doses.
D’autres ferons le choix de se soigner par les plantes et d’opter ainsi pour des solutions naturelles et efficaces.

En effet, par son action en douceur et en profondeur, la Phytothérapie permet de lutter efficacement contre le stress et ses effets délétères sur l’organisme, sans agresser celui-ci.

Le succès de la phytothérapie s’explique également par le niveau de maîtrise technique et scientifique que l’on a atteint désormais dans ce domaine. L’agronomie, la chimie et la pharmacologie ont permis, en progressant, de mettre au point des formes thérapeutiques et galéniques plus sûres, plus adaptées et plus efficaces.

Grâce aux phyto-chimistes, il est possible d’identifier les espèces les plus intéressantes au sein d’une même famille et de choisir avec la plus grande précision la partie de la plante la plus active. Cette sélection de plantes se fait sur des bases scientifiques rigoureuses. Telle est la phytothérapie moderne.

Quant à l’homéopathie, si elle utilise aussi les plantes, son mode d’action est différent de celui de la phytothérapie : elle donne cependant aussi d’excellents résultats notamment pour lutter contre l’anxiété.

De même, certaines huiles essentielles diluées dans un peu d’eau, peuvent être utilisées en petits massages locaux (sur les tempes ou les poignets) pour apaiser, de façon surprenante parfois : on peut citer le thym, la lavande, l’orange … mais ce ne sont que quelques exemples de l’utilisation médicale des huiles essentielles.

De nombreuses études scientifiques ont prouvé l’efficacité de certaines plantes dans la prise en charge du stress et de sa cohorte de maux associés.
Il s’agit, entre autres, de : L’Aubépine, l’Escholtzia, la Passiflore pour réduire la nervosité et l’anxiété, la Rhodiola rosea pour faciliter la détente et la relaxation, la Mélisse, la Valériane pour retrouver le sommeil…Et bien d’autres encore …

Découvrez sur ce site toutes les solutions naturelles pour vous aider à mieux gérer vos émotions et retrouver calme et sérénité. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien et/ou votre médecin.

Le saviez-vous ?

Plus d’une centaines de médicaments viennent des plantes !
La morphine et la codéine, deux antalgiques puissants, sont extraits de l’opium, suc du Pavot blanc,
L’aspirine, après transformation, provient du saule blanc,
La quinine, antimalarique universel, provient du Quinquina,
Le taxotère et la vincristine, médicaments anticancéreux, proviennent de l’If et de la Pervenche de Madagascar.
La Digitale fournit la digitaline, cardiotonique indispensable….

L’homéopathie

Elle est fondée sur un principe énoncé au XVIII siècle par un physicien allemand, Hahnemann :

« Pour guérir certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue. »

Appelé principe de similitude, il peut aussi s’énoncer de la façon suivante : Similia similibus curantur, c’est-à-dire que les semblables sont guéris par les semblables.

Sur le plan pratique, en employant à des doses infinitésimales !
Des substances qui, à fortes doses, provoqueraient des affections, on peut ainsi guérir celles-ci.

Il est donc essentiel dans l’homéopathie de bien adapter le remède au patient.
C’est là où l’homéopathie n’est pas seulement une médecine de l’organe, mais une médecine de l’organisme dans son ensemble.

L’homéopathie obéit à des lois de prescription à des doses variant selon le malade et les maladies : on parle ici de dilutions d’autant plus élevées que l’on veut agir sur le fond (ainsi, une crise d’angoisse pourra être traitée par Sépia au dosage 7 CH).

La médecine homéopathique ne se veut pas révolutionnaire, mais ses produits sont cependant considérés comme des médicaments qui peuvent permettre une bonne alternative ou un bon complément pour alléger le traitement chimique, allopathique.

De surcroît, elle respecte la règle énoncée par Hippocrate pour tout traitement, et toujours valable : Primum non nocere, avant tout ne pas nuire.