Tout sur Tout

AGITATION

Définir la question de l’agitation n’est pas aisé dans la mesure ou les limites ne sont pas toujours bien définis.

L’agitation psychomotrice :

Correspond à une augmentation du niveau d’activité motrice sans pour autant assurer une corrélation avec l’état émotionnel. Dans le cadre des maladies neuro-degeneratives, les indicateurs d’agitation psychomotrice peuvent prendre la forme d’une faible augmentation du mouvement corporel dans un contexte spécifique jusqu’à une augmentation majeure des mouvements.

Dans un tel contexte, il est important d’évaluer la compliance et la coopération de la personne âgée dans la prise en charge au quotidien afin de distinguer la question de l’agitation avec l’agressivité.

Les mécanismes d’agitation sont relativement fréquent dans les processus démentiels et plus particulièrement la maladie d’Alzheimer pour laquelle la baisse du M.M.S. est corrélée avec ces états. Compte tenu, des troubles cognitifs et parfois des difficultés d’expression verbale, l’agitation peut être relié à une pathologie associée comme une rétention urinaire engendrant une douleur et se manifestant essentiellement par une agitation psychomotrice. Nous voyons bien ici l’importance de de l’analyse clinique aussi bien sur le plan médical que paramédical. Dans d’autres configuration, une agitation peut apparaître face à l’impossibilité pour le patient d’appréhender la compréhension d’une situation quotidienne

L’évaluation de l’agitation :

Elle peut s’effectuer par l’échelle de Cohen et Mansfield. Cette échelle est adaptée pour les patients résidant en institution et est composée de 4 sous rubriques décomposées de la manière suivante : agitation physique non agressive, agitation verbale non agressive, agitation et agressivité physique, agitation et agressivité verbale. Il existe une autre grille d’évaluation nommé le N.P.I. ( Inventaire Neuro Psychiatrique).

psychogeriatrie.fr